Le terme « Kuman Thong » provient du thaïlandais et signifie littéralement « enfant d’or ». Il s'agit d'une divinité domestique dans la religion populaire thaïlandaise. Au fil du temps, cette pratique a été largement intégrée dans la culture thaïlandaise.
Traditionnellement, la création de l'amulette Kuman Thong remonte à une ancienne pratique de nécromancie. Les sorciers invoquaient des esprits en utilisant des fœtus desséchés d'enfants décédés pendant la grossesse. Le corps du fœtus était souvent retiré chirurgicalement du ventre de sa mère et ensuite rôti jusqu'à ce qu'il soit sec. Pendant ce processus, le sorcier récitait des incantations magiques.
L'amulette Kuman Thong est vénérée avec l'espoir qu'elle apporte chance et fortune à son propriétaire. Le terme « Kuman » fait référence à un jeune garçon sanctifié, tandis que « Thong » signifie doré.
Une fois le rituel terminé, l'effigie du Kuman Thong était peinte avec une laque spéciale et parfois recouverte de feuilles d'or. Bien que ces pratiques soient proscrites de nos jours, des amulettes authentiques continuent d'exister sous la forme d'une représentation symbolique fabriquée en résine, bois ou métal.
La vénération du Kuman Thong n'est pas une pratique bouddhiste traditionnelle, mais elle est profondément enracinée dans la culture populaire thaïlandaise. Les effigies Kuman Thong sont souvent fabriquées sous forme de petites statuettes ou amulettes qui représentent un enfant.
La pratique autour du Kuman Thong a des origines historiques spécifiques. Selon les croyances populaires, les amulettes étaient autrefois associées à des pratiques de nécromancie. De telles pratiques incluaient des rituels complexes pour invoquer les esprits des enfants décédés.
Les anciens manuscrits thaïlandais décrivent des rituels précis pour créer et vénérer le Kuman Thong. Ces effigies étaient parfois obtenues par des moyens occultes et traitées lors de cérémonies rituelles où des incantations spécifiques étaient récitées. Les statuettes étaient rôties et recouvertes de laque ou de feuilles d'or, d'où leur nom "Petit garçon doré".
Il existe également une variante féminine du Kuman Thong appelée "Kuman Nee", quand l'effigie représente un enfant de sexe féminin.
Le Kuman Thong occupe également une place dans la littérature et le cinéma thaïlandais. La légende de Khun Chang Khun Phaen contient des références à ces amulettes, et plusieurs films thématiques ont été réalisés autour de ces récits.
Des incidents contemporains témoignent encore de l'importance des Kuman Thong dans la société thaïlandaise moderne. Il est important de noter que les pratiques adoptées pour créer ces amulettes ont évolué au fil du temps, certaines méthodes traditionnelles étant désormais illégales.